Kanazawa
15 jours à l’heure japonaise (7) – Kanazawa
15 jours à l’heure japonaise : partie 7- Kanazawa.
la gare
Nous avons traversé presque tout le Japon, en largeur c’est plus facile que sur la longueur (3 000 kms de long le bestiau). La gare est de nouveau superbe. Un portique gigantesque en bois ouvragé supporte une structure très aérée. Il faut que l’on reparte le lendemain en bus pour Takayama et ce transifertn’est pas réservé, on voudrait s’arrêter à Shirakawa-go, village classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Une fois ces formalités faites et bien faites on prend le taxi. On en a pris l’habitude et quand on ne connait pas, il ne faut pas hésiter.
Ryokan Sumiyoshiya
Le Ryokan n’est pas très loin de la gare et dès la porte franchie, c’est de nouveau l’émerveillement. Le hall d’accueil est rempli de pièces qui pourrait être dans un musée mais c’est vivant et chaleureux. Cette fois ci nous avons 2 pièces dans notre chambre si, à ce niveau, on peut encore appeler celà une chambre. Ici encore c’est l’intérieur qui est beau. Le bâtiment est intéressant car il est ancien mais la vue autour ne vaut pas le détour, gardez les fenêtres fermées et laissez vous charmer par l’endroit. Des superbes poutres soutenaient le ryokan (trop basses bien sûr). Il ya de nouveau le système de salle de bains communes et ce soir je vais profiter du bain. Avant celà, nous repérons les lieux pour la visite du lendemain, d’un des 3 plus beaux jardins du Japon. Kanazawa est charmant, on est persuadé que le temps va passer trop vite.
Arrive l’heure du diner, 7 heures c’était le plus tard que nous pouvions avoir. Ici le dîner est servi dans la chambre, super bien sauf mon amie la table basse qui est décidemment trop basse. Il y a des restos où ils trichent en faisant un trou pour les jambes sous la table mais j’ai soulevé le tatami : pas de trou. Le repas est de nouveau extraordinaire et surprenant. Kanazawa est réputé pour ses produits de la mer et c’est un festival. Nous avons même du crabe (les supers grands) et ça se mange avec des baguettes. On a quand même pris les doigts, personne ne pouvait nous voir et il y avait des petits bouts qu’on ne pouvait pas avoir. Je suis incapable de vous dire tout ce que l’on a mangé mais tout était très bon. Le boeuf était sublime. Ici le boeuf est souvent cuit avec un bouillon et coupé très fin, autant dire normalement pas de goût. Mais non, il a une saveur incomparable. On a pu en voir dans les boucheries, je ne sais pas quel est le mot après persillé mais c’est celui encore après. Encore une fois on mange tout, enfin presque il y en avait vraiment beaucoup et on n’est pas lourd.
Ils nous débarrassent les plats, puis viennent mettre en place les futons en nous demandant dans quelle pièce on veut dormir, dans quel sens… Nous sommes traités comme des rois.
Un peu plus tard, je vais essayer le bain. Comme dit précédemment, il faut être propre avant de rentrer dans le bain. Dans la grande salle de bain, on se douche assis sur un petit tabouret, rinçage soigneux puis on se plonge avec délice dans le bain. Attention, allergique à l’eau chaude s’abstenir, c’est vraiment très chaud, déconseillé fortement après une consommation importante de saké, mais vivement conseillé après une journée d’efforts physiques. L’eau coule continuellement et ça détend. Contrairement au sauna, il n’y a pas de douche froide en sortant du bain. Du coup, je remonte et j’aurais pu faire fondre la banquise à moi tout seul.
On a de nouveau super bien dormi. Le lendemain, peit déj continental pour tous les 2 dans une salle qui donne sur un petit jardin.
Jardin Kenrokuen
On laisse les affaires et on part pour le jardin. On a mis trois heures à le faire. Il est grand mais pas tant que ça. Par contre tous les coins du jardin sont merveilleux. Pour des amateurs de photos comme nous c’est du bonheur. Nous avons de la chance, les iris sont en fleurs. Je dis ça mais le jardin est fait pour que toute l’année, il y ait quelque chose de différent. Il y a du monde mais essentiellement des japonais, du coup tout se passe bien dans une ambiance bonne enfant. Ça va me manquer, j’écris cet article dans l’avion qui nous ramène et à l’aéroport d’Haneda on a changé de population, et gagné, la bousculade est revenue. Les pauvres japonais faisaient la queue comme chez eux et autour c’était le bronx complet.
Pour revenir au jardin, il cumule six perfections, la taille, du calme, de l’ingéniosité, de la beauté antique, l’usage de l’eau et des panoramas . C’est vraiment réussi, nous alternons les coins ombragés, la rocaille, la mousse, le lac. Il y a tout ici. Nous ne regrettons pas cette étape. On prend le temps d’admirer la lanterne Kotojitoro.
C’est fini, il faut partir, nous n’avons pas pu explorer les autres quartiers remarquables de la ville, le bus nous attend direction Takayama, avec une halte à Shirakawago.
Kanazawa
Direction la mer du Japon vers Kanazawa.
Nous pensons arriver fin d’après-midi à Kanazawa, on s’est fait surprendre par le temps de trajet entre Miyajima et Kanazawa environs 5h.
Dans ces 3 déplacements, nous n’avons pas beaucoup de temps sur place (le Japon est plus vaste sur le terrain que vue sur la carte) et nous irons à l’essentiel, le jardin de Kenrokuen et le parc du château de Kanazawa.
Le site de la ville de Kanazawa dans la mer du Japon (mer de l’Est) est bordé par les Alpes japonaises, le parc national Hakusan. Pendant 400 ans, la ville a été épargné par les conflits, même durant la seconde guerre mondiale. Ainsi le charme des rues d’autrefois est conservé. Par ailleurs on y trouve aussi des bâtiments très modernes comme le musée d’Art contemporain du 21ème siècle.
Kanazawa allie à la fois le charme du Japon traditionnel et une créativité très moderne. A voir :
le jardin de Kenrokuen l’un des trois plus beaux jardins du Japon, dans lequel se trouve la plus ancienne lanterne du Japon : Lanterne Kotojitoro
- le château de Kanazawa
- le musée de 21ème siècle
- le quartier de Higashi-Chaya (quartier de Geisha)
- les nombreux artisans (la teinture de kimono, les feuilles d’or, la poterie…)
- le portail de la gare
Shirakawa-go
Shirakawa-go est sur notre trajet en bus de Kanazawa à Takayama,. Ce site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, grâce à ses maisons traditionnelles en bois dont le toit de chaume forme de triangle pentu, afin de supporter le poids de la neige, abondante dans cette région montagneuse. Ce style architectural est appelé Gasshō-zukuri », construction aux paumes des mains jointes, allusion à la forme des toits en triangle comme des mains en prière.
La grande question est combien de temps pouvons-nous nous arrêter ici ?
En cliquant sur l’image vous trouverez une explication en anglais.