Kyoto

15 jours à l’heure japonaise (5) – Kyoto

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15 jours à l’heure japonaise : partie 5

Kyoto : quartier de la gare

Kyoto - la gare
Architecte : Hiroshi Hara

Toujours à Kyoto, les posts ne suivent pas chronologiquement mais arrive comme j’ai envie de les regrouper. Aujourd’hui on va parler de la ville de Kyoto. Son tracé fait vraiment penser à un quadrillage. La gare est très moderne et elle est superbe. Elle est juste à coté de la grande tour de Kyoto. Passez du temps, prenez tous les escalators, ça vaut vraiment le coup, le dernier est très raide et donne accès à la skyline. Sensible au vertige s’abstenir.
La gare est sensiblement excentrée, ne vous en servez pas comme point de départ des balades dans Kyoto.
Il y a un certain nombre de rues super commerçantes avec des grandes arcades. On n’a pas eu le temps de s’y balader, sauf en passant. La même chose pour Gion, le quartier où on sort le soir.

 

 

 

 

 

Kyoto : quartier centre
Kyoto centreUne rivière traverse Kyoto et vous allez trouver tout un ensemble de restaurant avec des terrasses qui donnent sur la rivière (attention au prix). Un peu plus loin, le long de cette rivière, on a mangé au EFISH qui a une déco intérieure sympa comme tout. Les derniers batiments ultra modernes sont bien réussis, les temples sont super beaux mais, entre les deux, l’architecture n’est pas top. L’intérieur compte plus que l’extérieur. Le long de cette rivière vous avez une rue à ne pas louper.
Pontochoro.
Il s’agit d’une rue très étroite assez longue avec plein de resto et de boites. Alors que j’avais pris une ruelle que je croyais mal famée, Myriam et Michael ont vu sortir des apprenties geisha, avec maquillage et toute la tenue. Au final, pour moi tout faux. On a fait le reste de la rue ensemble, c’est à ne pas louper, par contre très difficile de se faire une idée avant des resto, de l’extérieur on ne voit rien. A midi, vous pouvez tenter, le seul risque est de ne pas avoir de chaises. Pour le soir, c’est différent, les prix montent fortement. On a vu plein de jolies filles en tenue moderne, en tenue de soirée et même en Kimono. C’est une constante à Kyoto, le kimono de fête est beaucoup porté et ça leur va très bien.

Kyoto : quartier Gion
Michael a été faire un tour le soir, pour boire un verre alors que rentrions gentiment nous coucher (c’était le jour des escaliers de Fushimi Inari). Ici au Japon la vie nocturne s’arrête tôt, 23 heures tout le monde au lit. Par contre ça commence tôt, à partir de 18 heures les restos et les bars sont pleins, comme les salariés en costume cravate. C’est un peu bizarre de voir l’homme d’affaire qui sort du bar, vraiment pas droit. Pas d’agressivité de leur part mais ils sont bien imbibés. A une de nos étapes dans un Ryokan, alors que nous rentrions à 22 heures d’une balade digestive, on en a croisé un troupeau qui avait pris un repas très arrosé à l’auberge. La traversée du couloir a ressemblé au tableau final d’un jeu vidéo mettant en scène des zombies. Il en sortait de partout et il fallait les éviter tout en restant ensemble avec Myriam. Les gentilles serveuses en kimono les orientaient vers la sortie.

ING le bar à faire à Kyoto
Kyoto centreEn parallèle de la rue Ponchoro, à l’ouest, vous avez une rue animée mais avec des restos plus classiques et donc plus abordables. Un petit cours d’eau au milieu, des bancs, des arbres et plein de monde qui rit et s’amuse. Une bonne ambiance. On a trouvé cette rue par hasard. Après tous ces temples,  je voulais un bar rock, histoire de rétablir un peu l’équilibre. J’avais repéré ce bar où le patron est un fan des Rolling Stones et je voulais absolument y aller. J’ai cassé les pieds à tout le monde, comme je sais bien faire. Michael a repéré sur le plan, Myriam qui n’était pas motivée a fini par trouver l’idée sympa, quand on a trouvé cette rue avec le petit cours d’eau. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’on trouve l’adresse. Un batiment style immeuble de bureau mais pour ainsi dire sans fenetres. La motivation de ma chère et tendre a fondu comme neige au soleil du sahara à midi. Avec Michael, on décide d’y aller quand même. C’est au deuxième étage (attention le rez de chaussée au japon est l’étage 1,donc 1 seul escalier pour aller au 2éme). Michael me dit que c’est courant de voir les bars dans des pièces aveugles.
On arrive devant la porte, il y a une feuille où le proprio râle en japonais et en anglais sur les nouvelles taxes. On pousse la porte et la je me dis que je ne peux pas emmener Myriam là. Ici on fume encore dans les bars ou dans les restos et c’est bien imprégné. On fait demi tour et on se retrouve en bas. Myriam, gentille comme tout, me dit que nous pouvons y aller, Michael et moi, elle ira faire un tour dans le quartier. Michael en bon fils décide de rester avec sa mère et moi égal à moi même, je décide d’aller boire une bière vite fait. Le patron hallucine en me revoyant revenir, je lui explique avec mon super anglais, il trouve ça Ok et je lui commande une Guinness en écoutant les Stones. Il change de disque et on passe à Back in Black. Du bonheur je vous dis. On discute, il me demande d’ou je viens et quand il comprend que c’est de France, il me passe du Noir Désir, sympa non. Le tour de Myriam et Michael se termine trop vite et il vient chercher son père au troquet. C’est un truc qui me fait beaucoup rire encore maintenant. Si vous passez à Kyoto, arrétez vous à l’ING.
Je ferais un post avec nos adresses mais n’hésitez pas à demander en commentaires.

Toutes les bonnes adresses à Kyoto, pour les bars cliquer sur la rubrique Sortir, voir & boire à Kyoto (plus bas à droite sur la page)

Le prochain sera sur une autre institution à faire au Japon, passer une nuit en Ryokan

Chateau Nijo douve
Nos photos Kyoto et ses autres merveilles sur flickr

15 jours à l’heure japonaise (4) – Nijo – Fushimi Inari

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15 jour à l’heure japonaise : partie 4

Château Nijo
Château Nijo - mur enceinte Honmaru PalaceOn est toujours à Kyoto et on va rendre visite au Shogun. Là on ne rigole plus. Une muraille épaisse entoure le Nijo castle. On achète nos billets à une borne. A savoir, ici on met l’argent avant, ensuite on choisit comme pour les distributeurs. Résultat, planté devant la borne avec des Kanjis partout, grand moment de solitude surtout que vous avez la file derrière et vous entendez leurs pensées. On laisse passer quelqu’un et je regarde par dessus l’épaule (facile pour moi), on comprend tout et on récupère le sésame.
On commence par le batîment principal qui ferme tôt. On enlève les chaussures et c’est parti. Les batîments sont conçus de la façon suivante, des couloirs qui font le tour des batiments avec les pièces au milieu. Le sol du couloir est en bois, dans les salles on va trouver des tatamis et si vous voyez un plancher surélevé c’est que le Shogun (Seigneur de guerre japonais) pouvait venir dans cette pièce. Pas de meubles, des peintures sur les murs mais très épurées, par rapport à Versailles on est pas dans le même trip.
Pour voir le Shogun, il fallait être motivé et important. Ce n’était pas le patron pour rien. Il avait son système de sécurité passive à lui, plus sympa que des caméras, un parquet qui siffle quand on marche. On a essayé, impossible de se déplacer sans le faire réagir. On appelle ce type de parquet, le parquet du rossignol. Plein d’images dans la tête venant des bouquins que j’ai pu lire (On ne parle pas des mangas). Un super jardin qui est aussi à faire.

Fushimi Inari
On retourne dans le spirituel avec un des hauts lieux de la culture shinto. Ce site est immense et gratuit. Les ex-votos ici se présentent sous forme de Tori et c’est sacrément impressionant et très beau. Ceci sur presque la totalité du chemin qui emmène au sanctuaire, tout en haut, de la montagne. Michael est chaud bouillant pour monter jusqu’en haut et nous avec notre entraînement vosgien, on a dit même pas peur.
En bas, vous avez des temples en activité, tout est en rouge vermilon, avec le soleil c’est magique. Les moines sont là et il y a des cérémonies régulièrement que vous pouvez observer (mais pas photographier). On a même vu une cérémonie dans un temple au cours de notre ascension.
Fushimi Inari - la montéeC’est parti pour la montée et on ne regrette pas d’être venu. Du monde mais ça va, et plus on monte et moins il y a de monde :-). On est dans un couloir de Tori. Il fait frais et c’est beau. Régulièrement, vous avez des panneaux vous indiquant où vous en êtes. A un moment, je me suis dit qu’ils s’étaient plantés dans les panneaux tellement c’est grand. On arrive à la fin, il y a plein d’écoliers qui mangent sagement leur casse croute. C’était la fin du chemin initiatique, et le début du sanctuaire et on peut faire le tour de la montagne. Faîtes attention, pour eux le tour de la montagne passe par le sommet. Il y a des autels partout, des Toris toujours de ce même rouge et tout ça au milieu de la forêt.
Enfin arrive le dernier escalier, dernier effort, long l’escalier et tout en haut on s’est fait un « we are the champions » avec des écoliers qui m’avaient laissé sur place dans ce dernier foutu escalier (tout ça avec beaucoup de respect). On se fait une belle pause et aussi de belles poses photos, et on entame la descente. Il faut y aller et jusqu’au bout. Pas la peine de se charger en eau, mes amis les distributeurs sont la régulièrement. Le prix monte avec l’altitude mais ça va.
On descend d’un bon rythme, on se fait une pause et on voit un Monsieur qui arrive lentement en soufflant qui s’arrête à notre niveau. Il engage la conversation, quand il apprend qu’on vient de France, il est super content, les japonais aiment la France. Je lui indique gentiment qu’il reste un bon bout et que c’est balèze, il me répond tout aussi gentiment qu’il connaît et qu’il fait la montée tout les jours avec son âge qui lui fait un poids. Il nous demande le nôtre et quand on lui dit, il éclate de rire et nous dit le sien : 71 ans. Frimeur, la prochaine fois avant de venir au lieu de faire des balades dans les Vosges on fera un stage commando. Il faut au minimum cela, les japonais ont une super patate.
Fushimi Inari - RenardJ’ai parlé des renards au début et vous n’en avez pas vu la queue, en réalité il y a plein de statues de renards partout, dans toutes les positions, avec un foulard rouge autour du coup.

Ici un lien vers nos autres photos sur flickr

Dans le prochain post, on parlera rock n roll.

15 jours à l’heure japonaise (3) – Kyoto les temples

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15 jours à l’heure japonaise : partie 3

Mon intention n’est pas de faire un guide touristique mais juste de retranscrire ce que nous avons pu ressentir, ceci accompagné des photos de Myriam qui sont bien meilleures (bisous à ma chérie) que celles des plaquettes que l’on trouve sur place.

Kyoto : temples et jardins
imageKyoto est l’ancienne capitale du Japon, nous y avons passé 5 jours passionnants.
Nous avions décidé de faire un séjour sur le thème Temples et Jardins et nous avons été comblés. Nous avons commencé par le temple d’argent Ginkakuji qui est à coté de notre location. Nous prenons la rue qui y mène, elle est bordée d’échoppes essentiellement dédiée à la nourriture. Le Fast Food avec un grand F doit venir du Japon, les américains n’ont rien compris au concept ici c’est rapide et surtout bon mais je ferai un post sur la gastronomie japonaise. Il y a peu de boutique de souvenirs au sans carte postale mais pas mal « d’artisanat ». Il y a du monde et plein d’écoliers en uniforme, certainement primaire ou collége. D’après ce que j’ai compris, les écoliers ont peu de vacances mais beaucoup de visites organisées. Ils sont heureux de vivre, débordants de vitalité mais toujours très respectueux. Il n’y a pas de zyva ici et ça ne nous manque pas. Ils ont l’air d’avoir une super relation avec leurs professeurs ou encadrants. Je pense que ces visites doivent être une des clés de la fierté qu’à le Japonais pour son pays.

Ginkakuji (temple d’argent)
imageOn arrive au temple et comme toujours beaucoup de personnel et beaucoup d’opérations manuelles. La Japon est le pays de l’automatisation dans les usines mais dès qu’il s’agit de service, ils font appel à l’humain, et avec eux c’est un plus.
La visite se fait sous forme d’un circuit que tout le monde respecte. On attend pour prendre sa photo, on attend pour que quelqu’un prenne sa photo. Du coup pas de bousculade, malgré le monde il n’y a aucune sensation d’oppression lié à la foule.
Le temple tout en bois est magnifique et pour moi qui suit un fan des jardins japonais c’est le paradis. Il y a même un jardin Zen qui est superbe. On retrouve les fondamentaux, l’eau, les rochers, la nature et un point auquel je n’avais jamais fait attention, c’est la mousse. Elle est partout et elle nous donne un magnifique tapis vert avec des couleurs changeantes. Je vais regarder ma pelouse avec un autre regard, elle a un sacré potentiel. Enfin si je ramène l’armée de jardiniers. Ils sont dans les arbres sur des grandes échelles à couper toutes les bougies des pins ou à quatres pattes pour enlever tout ce qui est disgracieux dans cette sacrée mousse. Autrement ils ont des lames montées sur des grandes perches et ils vont couper d’un geste précis la branchette qui dénote (Gilles je t’ai inscrit pour un stage 😉 ). Conclusion, je ne suis pas prêt d’avoir un jardin japonais.
Il n’est pas possible de le visiter l’intérieur du temple, on suit le circuit et on l’admire de tous les cotés. On mitraille de tous les cotés. On a emmené un reflex, 3 objectifs dont 1 gros caillou, plus les 2 smartphone qu’on a choisit pour leur qualités photos. Je peux vous dire que les japonais nous traitent avec respect. Le seul « problème » est qu’il nous faut trois fois plus de temps que les autres pour faire la visite. Si vous voulez venir avec nous vous serez prévenus.

Kinkakuji (temple de d’or)
Kingakuji - temple d'orUn autre temple à ne pas louper est le temple d’or mais surtout pour le batîment. Il est superbement mis en scène et la aussi malgré le monde on a pu prendre nos photos. On a l’impression que le jardin est présent pour mettre en valeur le temple. Commencez par l’argent avant de voir l’or. Nous avons mis pour chacun un peu plus de 2 heures. A la fin de la visite du temple d’or, nous avons pris un thé dans l’enceinte du jardin, ici c’est du thé matcha (vert et un peu épais). C’est vraiment à faire et c’est abordable (500 yens). On a en plus un petit gateau avec. Il est à manger avant. Michael, gardien des traditions japonaises, nous surveillait mais gentiment.
Je vous parlerais bien d’Aarshiyama avec ses temples, son pont et surtout la fôret de bambous qui vous met dans une ambiance super sympa mais ça fait beaucoup pour un article. On a fait le temple d’argent et Arashiyaa, sur la même journée.
Si vous voulez des infos ou des compléments, demandez en commentaire et on vous répondra
La suite : Shogun et renards

15 jours à l’heure japonaise (2) – maison Unagi

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15 jours à l’heure  Japonaise partie 2

La maison Unagi – à la découverte d’une maison japonaise 
De la gare à la maison, on prend le taxi. Ici à Kyoto le taxi est énormément utilisé 600 yens (moins de 5 euros) de prise en charge et une course à un prix très raisonnable quelque soit le nombre de personnes et les BAGAGES (taxi parisien tu ne manques pas).
Maison Unagi - ruellePoint un peu gênant, les adresses ne sont pas avec des numéros et des noms de rue, ça marche plus avec un nom de quartier. Du coup à la fin c’est un peu free style. On est une rue trop loin, avec un coup de téléphone ça s’arrange.
Nikki nous accueille avec un grand sourire, elle est américaine et parle très bien le français. La maison est dans une très petite ruelle (pas étonnant que le taxi ne l’ait pas trouvée). Vous rentrez dans la ruelle, vous tournez à droite et elle est là. Ici ils construisent dans des mouchoirs de poche et les maisons sont collées les unes aux autres.
Pour faire simple au rez de chaussée la seule lumière naturelle est celle de la porte. Il y a un vestibule où l’on se déchausse, puis on rentre dans la cuisine. Première grande joie, il y a 2 chaises. Mon absence d’exercice d’assouplissement pendant 40 ans m’a rendu un peu raide. On s’installe au salon sur les tatamis autour de la table basse pour que Nikki nous explique la maison, les alentours et Kyoto.
Pour aller à l’étage c’est un escalier super raide moins grand qu’à Amsterdam mais ça monte sec, pour les BAGAGES ça va être du bonheur, Nous avons 2 chambres avec tatamis et futon et pour nous de la lumière naturelle, Michael a même sa chambre. Les japonais maîtrisent parfaitement leur intérieur et le peu de place disponible. Tous les espaces sont utilisés, la machine à laver est dehors (info : on lave à l’eau froide au Japon) il y a très peu de meubles surtout des placards, le fait d’avoir du futon permet de récupérer la place quand ils sont rangés, l’absence de chaises permet aussi de gagner la place et les fenêtres avec des panneaux en papier de riz permettent de diffuser la lumière partout. Du coup c’est super sympa, on remercie Nikki et on part pour la sieste indispensable.

Découverte d’un supermarché japonais
Une fois reposés, on s’aventure au supermarché qui est à 50 mètres. Il y en a beaucoup, mais moins que des distributeurs de boissons, ceux la ils doivent en avoir inventés qui sont capables de se reproduire entre eux, il y en a partout (Michaël nous a dit qu’il y en avait même un, en haut du mont Fuji).

Le supermarché n’est pas grand mais bien achalandé avec une autre particularité du Japon, des plats préparés sur place et presque toute la journée et de très bonne qualité (Findus : tu n’as aucune chance ici). Les heures d’ouverture sont top, jusqu’à 10 heures et le dimanche, ici ils ne connaissent pas.
On fait les courses avec un panier, on paye avec des gros billets et le but du jeu est de ne pas récupérer des pièces de 1 yen, on ne peut rien en faire mais ils ont subit une hausse de la tva sur tous les produits et du coup les prix ne sont pas tous ronds. Quand le caissier vous rend la monnaie, il vous montre 2 fois tous les billets un par un. On emballe dans des sacs plastiques et on part. IMG_8707Par réflexe, je vérifie le ticket de caiise et je me dis que je vais leur faire confiance. Tout est écrit en Kanji et je n’y comprends absolument rien mais rien du tout.
Faire les courses est une expérience super intéressante mais de temps en temps on choisit totalement au hasard. On est resté 5 jours et ça a été du bonheur complet (sauf le futon un peu dur mais j’ai trouvé un deuxième sous matelas, la c’est l’âge).
Le soir on a fait un tour dans le quartier avec le chemin des philosophes et on a mangé des ramen dans un petit resto tout simple mais très bon. C’est une constante au Japon, on mange bien.
Je peux dormir tranquille

Photo du jour – Kinkakuji, le pavillon d’or

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Kinkakuji (pavillon d'or)

Dernier jour à Kyoto

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Demain nous quittons Kyoto à regrets, nous emportons plein de jolis souvenirs, cependant  il nous reste plein d’enfroits à découvrir, ce sera pour nous l’occasion de revenir.
Nous partons pour un périple de 3 jours, Miyajima Kanazawa et Takayama avant de rejoindre la capitale nippone Tokyo. Et je ne sais pas si nous arriverons à publier pendant ces 3 jours.

La journée d’aujourd’hui a encore été riche en découvertes, mais je laisse les photos parler pour nous.

Kyoto – Fushimi Inari

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Fushimi Inari

Aujourd’hui notre petit entraînement dans les Vosges a porté ses fruits, nous avons franchi des milliers de Tori (portes) sans prendre le temps de les compter. Nous avons atteint le sommet, non sans fierté (le plan du site sur la photo).

Fushimi Inari est un sanctuaire shintô célèbre pour ses innombrables Toris, grandes ou petites, offerts par les fidèles.
Elles forment un gigantesque tunnel, presque continu, de 4km de long jusqu’au sommet.

La montée a été rude, mais nous étions portés par la magie de ces portes rouges.
Au sommet, Alain en guise de victoire, a tapé dans les mains de collégiens qui nous avaient dépassés au pas de course. Lors de nos visites, nous croisons très souvent des écoliers, petits et grands, à croire que l’école se fait dans les musées et la rue. C’est à se demander s’ils connaissent les salles de cours.

Pour l’anecdote, en redescendant, nous avons croisé un monsieur de 71 ans qui faisait l’ascension tous les jours.

Nos photos de Fushimi Inari sur flickr

Photo du jour Fushimi inari

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Fushimi Inari

Kyoto – Château Nijo

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Lorsque nous franchissons le tout premier portail du château Nijo, nous remontons le temps, avec beaucoup d’émotions. Nous voilà tout droit projetés dans le japon féodal, au temps des Shogun (seigneurs de guerre) et leurs Samourais.

Photo du jour – château Nijo

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Château NIjo