Kyoto – Fushimi Inari

15 jours à l’heure japonaise (4) – Nijo – Fushimi Inari

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15 jour à l’heure japonaise : partie 4

Château Nijo
Château Nijo - mur enceinte Honmaru PalaceOn est toujours à Kyoto et on va rendre visite au Shogun. Là on ne rigole plus. Une muraille épaisse entoure le Nijo castle. On achète nos billets à une borne. A savoir, ici on met l’argent avant, ensuite on choisit comme pour les distributeurs. Résultat, planté devant la borne avec des Kanjis partout, grand moment de solitude surtout que vous avez la file derrière et vous entendez leurs pensées. On laisse passer quelqu’un et je regarde par dessus l’épaule (facile pour moi), on comprend tout et on récupère le sésame.
On commence par le batîment principal qui ferme tôt. On enlève les chaussures et c’est parti. Les batîments sont conçus de la façon suivante, des couloirs qui font le tour des batiments avec les pièces au milieu. Le sol du couloir est en bois, dans les salles on va trouver des tatamis et si vous voyez un plancher surélevé c’est que le Shogun (Seigneur de guerre japonais) pouvait venir dans cette pièce. Pas de meubles, des peintures sur les murs mais très épurées, par rapport à Versailles on est pas dans le même trip.
Pour voir le Shogun, il fallait être motivé et important. Ce n’était pas le patron pour rien. Il avait son système de sécurité passive à lui, plus sympa que des caméras, un parquet qui siffle quand on marche. On a essayé, impossible de se déplacer sans le faire réagir. On appelle ce type de parquet, le parquet du rossignol. Plein d’images dans la tête venant des bouquins que j’ai pu lire (On ne parle pas des mangas). Un super jardin qui est aussi à faire.

Fushimi Inari
On retourne dans le spirituel avec un des hauts lieux de la culture shinto. Ce site est immense et gratuit. Les ex-votos ici se présentent sous forme de Tori et c’est sacrément impressionant et très beau. Ceci sur presque la totalité du chemin qui emmène au sanctuaire, tout en haut, de la montagne. Michael est chaud bouillant pour monter jusqu’en haut et nous avec notre entraînement vosgien, on a dit même pas peur.
En bas, vous avez des temples en activité, tout est en rouge vermilon, avec le soleil c’est magique. Les moines sont là et il y a des cérémonies régulièrement que vous pouvez observer (mais pas photographier). On a même vu une cérémonie dans un temple au cours de notre ascension.
Fushimi Inari - la montéeC’est parti pour la montée et on ne regrette pas d’être venu. Du monde mais ça va, et plus on monte et moins il y a de monde :-). On est dans un couloir de Tori. Il fait frais et c’est beau. Régulièrement, vous avez des panneaux vous indiquant où vous en êtes. A un moment, je me suis dit qu’ils s’étaient plantés dans les panneaux tellement c’est grand. On arrive à la fin, il y a plein d’écoliers qui mangent sagement leur casse croute. C’était la fin du chemin initiatique, et le début du sanctuaire et on peut faire le tour de la montagne. Faîtes attention, pour eux le tour de la montagne passe par le sommet. Il y a des autels partout, des Toris toujours de ce même rouge et tout ça au milieu de la forêt.
Enfin arrive le dernier escalier, dernier effort, long l’escalier et tout en haut on s’est fait un « we are the champions » avec des écoliers qui m’avaient laissé sur place dans ce dernier foutu escalier (tout ça avec beaucoup de respect). On se fait une belle pause et aussi de belles poses photos, et on entame la descente. Il faut y aller et jusqu’au bout. Pas la peine de se charger en eau, mes amis les distributeurs sont la régulièrement. Le prix monte avec l’altitude mais ça va.
On descend d’un bon rythme, on se fait une pause et on voit un Monsieur qui arrive lentement en soufflant qui s’arrête à notre niveau. Il engage la conversation, quand il apprend qu’on vient de France, il est super content, les japonais aiment la France. Je lui indique gentiment qu’il reste un bon bout et que c’est balèze, il me répond tout aussi gentiment qu’il connaît et qu’il fait la montée tout les jours avec son âge qui lui fait un poids. Il nous demande le nôtre et quand on lui dit, il éclate de rire et nous dit le sien : 71 ans. Frimeur, la prochaine fois avant de venir au lieu de faire des balades dans les Vosges on fera un stage commando. Il faut au minimum cela, les japonais ont une super patate.
Fushimi Inari - RenardJ’ai parlé des renards au début et vous n’en avez pas vu la queue, en réalité il y a plein de statues de renards partout, dans toutes les positions, avec un foulard rouge autour du coup.

Ici un lien vers nos autres photos sur flickr

Dans le prochain post, on parlera rock n roll.

Kyoto – Fushimi Inari

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Fushimi Inari

Aujourd’hui notre petit entraînement dans les Vosges a porté ses fruits, nous avons franchi des milliers de Tori (portes) sans prendre le temps de les compter. Nous avons atteint le sommet, non sans fierté (le plan du site sur la photo).

Fushimi Inari est un sanctuaire shintô célèbre pour ses innombrables Toris, grandes ou petites, offerts par les fidèles.
Elles forment un gigantesque tunnel, presque continu, de 4km de long jusqu’au sommet.

La montée a été rude, mais nous étions portés par la magie de ces portes rouges.
Au sommet, Alain en guise de victoire, a tapé dans les mains de collégiens qui nous avaient dépassés au pas de course. Lors de nos visites, nous croisons très souvent des écoliers, petits et grands, à croire que l’école se fait dans les musées et la rue. C’est à se demander s’ils connaissent les salles de cours.

Pour l’anecdote, en redescendant, nous avons croisé un monsieur de 71 ans qui faisait l’ascension tous les jours.

Nos photos de Fushimi Inari sur flickr

Photo du jour Fushimi inari

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Fushimi Inari